Wynonna Earp 1.01 Review


Je m’essaie à la review d’une série que je connais déjà plutôt bien, ayant vu la première saison deux fois sur Netflix (pour une fois, on a eu du bol en France, elle semblait disponible sur Netflix dans peu de pays jusqu’à il y a peu). Mais ce n’est pas parce que j’adore Wynonna Earp (je bassine tout le monde avec cette série depuis six mois, faut que j’assume) que je ne vais pas rigoler un peu !

Lançons le premier épisode qui, il faut être honnête, est franchement faiblard.
Première image : une jeune femme sort des WC d’un bus. Si la première image pose le ton d’une série, ça commence mal…
Deux femmes, une brune, une blonde. Vu le style de la série – que je résumerais par « Quand Buffy Summers rencontre les frères Winchester -, la blonde devrait mourir dans les 10 prochaines minutes (ou exploser des vampires, certes).

Pour les trois du fond qui n’avaient pas saisi…

Wyatt Earp… Wynonna Earp… Ah OK !!

Le bus crève un pneu, la blonde sort faire une pause pipi dans les bois environnants. En toute logique, on sait déjà que c’est une mauvaise idée.

Blonde + nuit + forêt + grognements bizarres = « tu vas mourir ».

Wynonna, la brune, n’écoutant que son petit cœur de badass girl, sort affronter l’obscurité tandis que le bus se barre courageusement. Eux ont déjà vu des films d’horreur et savent qu’il faut se tirer pour survivre !!

Et là, d’un coup, ça paraît être une nettement moins bonne idée de sortir du bus !

On arrive alors à une scène qui résume les grandes qualités de la série (non !) :
– les effets spéciaux,
– les acrobaties de combat,
– les effets visuels.
Fort heureusement, on ne trouve ça majoritairement que dans le premier épisode. Pour leur défense, je rappelle que les déguisements de monstres dans Buffy étaient quand même bien souvent à pleurer de rire.

Vous voulez VRAIMENT qu’on parle du loup-garou dans Buffy ??

Wynonna tombe et on entend son téléphone faire une sonnerie d’anniversaire. On ne le sait pas encore mais c’est important et ça explique ceci…

Le visage qui s’illumine d’un coup ! (Il m’a fallu un deuxième visionnage pour comprendre…)

Elle se relève toute ragaillardie et plante son arme dans l’œil d’un mec tout bizarre qui grogne. Ça a l’air accueillant comme patelin !
La scène est ridiculement montée, avec des effets cheap totalement pourris, c’est assez navrant. Mais bon, Wynonna a survécu et moi aussi, même si mes yeux saignent un peu…

Tout ça pour dire… Wynonna, welcome home !

Wynonna revient à Purgatory pour l’enterrement de tonton Curtis.

A la grande joie de tatie Gus, visiblement !

Petit tour à l’emblématique Shorty’s, l’inévitable saloon de cette ville de l’ouest (enfin… j’imagine ?), pour trouver des infos sur la mort de Curtis.

Pas faute de l’avoir prévenue !!

Wynonna Earp est une baaaad girl, que cela soit dit !

Wynonna va interroger le seul témoin de mort de son oncle, Champ. Pour ce faire, elle a deux beaux arguments qui ne peuvent le laisser indifférent.
Champ qu’on pourra d’ailleurs rapidement surnommer « Dégage, ducon ! ».

La subtilité n’est la qualité première ni de Wynonna, ni de Champ…

Dans la famille Earp, il y a deux passions : l’alcool et les flingues !

Entrée en scène toute en délicatesse de la petite sœur Earp, Waverly !!

Après ces charmantes retrouvailles, on passera vite sur le petit interlude « Les méchants sont ridicules même quand ils arrachent des langues » pour revenir aux sœurs Earp et les remarques de Wynonna sur les goûts douteux de Waverly en terme de mec.

Sois patiente, Waverly, « elle » arrive !

« Comment se faire des amis » leçon 1 par Wynonna Earp !

Apparemment, même les US Marshalls ont l’air d’avoir remarqué qu’il se passait des choses étranges à Purgatory, d’où la venue de l’agent Dolls, qu’on pourra surnommer « Le sourire, c’est pour les nases ! »…

Home sweet home !

Ce petit tour à la demeure familiale joliment entretenue nous apprend la malédiction des Earp : Wyatt a tué 77 hors-la-loi, qui depuis ressuscitent à chaque nouvelle génération de Earp. L’aîné.e de la famille a alors pour tâche de tous les tuer pour rompre la malédiction. L’héritière désignée pour la génération actuelle était la grande sœur de Wynonna et Waverly, Willa, enlevée par sept démons quand elle était adolescente. A son 27e anniversaire, Wynonna est donc devenue la nouvelle héritière à sa place (d’où le trip « Musique d’anniversaire » du début). Mais elle a besoin de l’arme de son aïeul, le Peace Maker (le Pacificateur), la seule arme qui peut réellement tuer les démons.
Et tout ça met déjà un sacré poids sur ses épaules, déjà fortement fragilisées par un passé tragique…

C’est cool de se sentir soutenue…

Le truc, c’est qu’autant Wynonna, la mauvaise graine fêlée, est détestée par toute la ville, autant Waverly est adorée de tous… ce qui ne l’empêche pas de tout savoir sur la malédiction de sa famille.

Et Waverly est très douée pour les recherches…

Wynonna part ensuite faire ce qu’elle sait le mieux faire : se saouler.

Un nouveau joueur entre dans la partie

Bien évidemment, tout s’accélère quand Waverly est enlevée : les méchants ont beau être totalement ridicules, ils n’en restent pas moins des méchants, qui veulent mettre la main sur le Peace Maker, avec des méthodes… de méchants, évidemment. Ils sont méchants mais ils sont surtout très cons !

Le quotidien d’une Earp, tranquille et banal…

L’héritière et son arme : BANG, retour en enfer.

Wynonna : 1 – Revenants : 0.
On ne va pas se mentir, ce premier épisode a ses défauts. Des effets visuels foireux, des méchants ridicules, des personnages au premier abord assez caricaturaux. Mais une petite chose m’a poussée à continuer : l’humour. Les dialogues avaient par moment cette petite touche de second degré qui manque à tant de série.
Et dans les autres bons points déjà présents et qui n’ont fait que se confirmer au fil des épisodes, je note les acteurs, et notamment Mélanie Scrofano qui joue Wynonna, parfaite dans un rôle qui aurait pu rester celui de la bad girl torturée qui picole et s’auto-détruit en engueulant tout le monde façon Jessica Jones (que je supporte difficilement). Mais qui évolue par la suite vers quelque chose de nettement plus nuancé, dépassant le cliché de la malheureuse gamine au passé plus chargé que celui de Cosette et Rémi sans famille réunis.
Ainsi, chaque personnage va partir d’une base assez caricaturale pour aller vers quelque chose qui va petit à petit se fignoler et gagner une profondeur somme toute assez inattendue.

Et si en plus, on se réjouit de ne plus se taper des effets spéciaux ratés et des cascades totalement ignobles, on a aussi droit à toujours plus de dérision, avec des acteurs qui cabotinent parfois un max car la série ne se prend absolument pas au sérieux. Ce qui n’empêche pas des moments plus sombres, touchants et marquants. Enfin, les relations entre les personnages sont un gros point fort, et notamment celles entre les sœurs Earp, qui me rappellent les meilleurs moments des frères Winchester de Supernatural.
Vous m’accompagnez pour la suite ?

3 réflexions sur “Wynonna Earp 1.01 Review

  1. J’essaierais de finir le pilote et de regarder le 2e épisode mais les trucs qui m’ont vraiment arrêté c’est :
    – on ne comprend rien, non pas parce que la série veut entretenir le mystère ou quoi mais parce que c’est mal réalisé et mal écrit. On passe d’une scène à l’autre sans cohérence. Un peu d’exposition c’est pas mal.
    – Et surtout c’est pas très beau. Ca fait cheap.

    Mais je reconnais que l’héroïne est suffisamment mignonne pour que j’ai envie de lui donner une deuxième chance :p

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    • Concernant les problèmes d’écriture, je pense qu’il leur fallait le temps d’installer les bases de l’histoire et c’est assez maladroit, c’est vrai. Rien que la première scène dans le bus est totalement bordélique, on pige rien. Tout est très abrupt. Il y a plein d’éléments qu’on n’arrive pas à relier. Mais bon, ce sont les défauts assez classique d’un pilote…
      Et le côté cheap, clairement, ils n’ont pas de gros moyens, ils font avec ce qu’ils ont. Par la suite, ils virent les effets trop voyants et foireux, et ils jouent du côté cheap, du côté ridicule de certains trucs.

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